Comme je vous le disais à propos des espaces inutilisés des habitations, il serait bête de laisser le toit d'une maison ou d'un immeuble sans rien dessus.
Des québecois ont eu l'idée de develloper un projet "Des jardins sur les toits" voici leurs sites www.alternatives.ca / www.lesjardins.ca
Je vous laisse decouvrir cela.
Pourquoi jardiner sur les toits en ville?
Des espaces oubliés rendus fertiles pour des communautés en santé
Jardiner sur les toits dans des villes toujours plus denses et plus étendues constitue une façon originale de récupérer les espaces inutilisés et stériles que sont les toits, les terrasses et les balcons, et de les transformer en milieux de vie luxuriants, productifs et purificateurs. En plus d’agrémenter le paysage urbain de jardins nourriciers aux sommets des immeubles et de produire des aliments frais, ces nouveaux espaces pour la communauté permettent de réduire l’empreinte écologique de nos maisons et institutions, desquelles nous faisons partie intégrante. La récupération et l’assainissement de l’eau, la culture locale d’aliments biologiques, le compostage de déchets organiques ainsi que la filtration et le rafraîchissement de l’air s’inscrivent dans cet esprit de rendre notre paysage bâti plus durable. Ainsi, dans le contexte de dégradation environnementale, de surconsommation et de mal bouffe, prendre soin de nous-mêmes et de notre environnement nous permet d’emboîter le pas vers des villes et des communautés en santé.
Jardiner sur les toits c’est adopter une activité inspirante, écologique et productive, c’est développer de nouveaux liens avec le cycle alimentaire, les saisons, l’environnement et la communauté. L’utopie consiste à faire de la ville un jardin et des citadins des jardiniers.
Pourquoi l’agriculture urbaine?
Une source de joie simple et un mode de vie engagé
Les petits plaisirs quotidiens du jardinier sont simples, peu coûteux et profondément satisfaisants : déguster une salade soigneusement cultivée entre amis, respirer le parfum matinal d’une fleur agrippée à la balustrade du balcon, croquer une fraise chauffée par le soleil. L’agriculture urbaine constitue en soi un véritable art de vivre et permet à la population, individuellement ou collectivement, de jouir de nouveaux espaces verts pour répondre à ses besoins de détente et de loisirs.
Loin d’être une expression marginale ou un anachronisme en voie de disparition, l’agriculture urbaine est appelée à jouer un rôle de plus en plus important dans l’alimentation des citadins. Elle nourrit actuellement 700 millions de personnes, soit le quart de la population urbaine mondiale (FAO, 2005). Elle offre une réponse à l’insécurité alimentaire, à l’expression culturelle et à l’engagement citoyen, et permet de goûter au pur enchantement de cultiver pour soi et la communauté. À l’heure des changements climatiques et des multiples conséquences néfastes du mode de vie urbain sur la santé et l’environnement, il convient de repenser notre façon de vivre et la pratique du jardinage alimentaire urbain s’avère en ce sens un puissant catalyseur.